L'opposition suppose l'unité

L'opposition suppose bel et bien l'unité car de deux instances en conflit nait une symbiose, une unité.
En parlant avec Hegel, l'en-soi, qui n'est qu'un moment du déploiement de la vérité, n'est qu'une étape et elle ne porte pas en son sein le critérium de la vérité. C'est pour cela qu'il faut une deuxième instance qui vient après l'en-soi, non pas pour le contredire forcement mais cet autre instant, le pour-soi, n'est que le manquement de certaines idées de l'en-soi. Cependant, le pour-soi ne pourrait prétendre détenir l'ensemble de la vérité car elle comporte en ses thèses certaines lacunes. Des lors, il faut opéré une synthèse, une sorte "d'en-soi pour-soi" pour pouvoir prendre tout le substrat de la vérité des deux camps "en faction" et mieux la contempler. Mais avec Hegel, cette synthèse même, devient un autre en-soi d'un autre sujet, d'un autre déploiement de la Raison dans la quête de la vérité.

Refuser l'opposition à l'unité serait faire entorse au dynamise de la dialectique hégélienne. En effet si l'opposition qui est une phase du développement de la chose ne contient pas en germe l'unité, elle est elle-même morte. Or il ne faut pas oubliez que pour parvenir à l'opposition, il a fallu que l'opposition soit en germe dans l'affirmation de la chose. Si cela n'était, l'opposition n'aurait pu apparaître comme un moment du développement de la chose et de plus, rien ne nait du néant dans une perspective hégélienne. Si l'opposition ne suppose l'unité alors c'est la stagnation, la fin de la dialectique hégélienne qui est en elle-même dynamisme pur.